L'Ikigaï
C'est la nouvelle méthode pour travailler et être heureux
Des méthodes de travail toutes plus originales les unes que les autres ont déjà fait leur apparition en Europe. Voici venu le tour de l’Ikigaï japonaise, originaire d’Okinawa.
Ikigaï signifie « joie de vivre » et provient de la fusion des mots « iki » (la vie) et « kai » (gai)
en japonais.
Il s’agit d’une véritable « philosophie de vie made in
Japan » qui se définit comme l’art de vieillir tout en restant jeune et
épanoui.
Cette méthode aide aussi à atteindre ce qu’on estime - bien souvent -
impossible : trouver le sens de sa vie, à la croisée de quatre
chemins :1. Ce que vous adorez faire (la passion)
2. Ce dont le monde a besoin (la mission)
3. Ce pour quoi vous êtes payé (la profession)
4. Ce pour quoi vous êtes doué (la vocation)
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Culture canapé
Alors que la crise met à l’épreuve
notre résilience physique et morale, «Le Petit Livre de l’ikigaï», du
Japonais Ken Mogi, se boit comme une tasse de thé vert sous des
cerisiers en fleur. Et distille l’art de rester zen en toutes
circonstances
Pourquoi vous levez-vous le matin? C’est l’une des
questions très simples et infiniment profondes que le neuroscientifique
et écrivain Ken Mogi pose dans son Petit Livre de l’ikigaï. De iki, «vivre», et gaï,
«raison», le mot désigne «la méthode japonaise pour trouver un sens à
sa vie». Pourtant, il ne parlera ni de grandes causes ni d’ambitions
grandiloquentes mais plutôt de milles et une petites choses pour trouver
son bonheur quotidien.
En guise de mise en bouche, Ken Mogi nous emmène dans l’un des meilleurs restaurants de sushis du monde, qui a eu l’honneur de servir Barack Obama, alors président américain, lors de sa visite officielle au Japon en 2014. L’histoire du chef cuisinier Jiro Ono, qui fait ses débuts dans une modeste échoppe avant de décrocher trois étoiles Michelin, illustre parfaitement l’un des «piliers» pour construire son ikigaï: il n’est pas nécessaire d’avoir en vue d’objectifs grandioses, il suffit de trouver une occupation qui nous procure du plaisir et d’y mettre son cœur.
De Tokyo à Okinawa, en passant par le mont Fuji et les sanctuaires entourés de forêts millénaires, Ken Mogi nous invite à un voyage intérieur avec des détours passionnants où l’histoire et la culture du Japon côtoient les concepts de la psychologie moderne et des neurosciences, où les cuisiniers des nouilles ramen rejoignent les ingénieurs de l’iPhone dans l’esprit de la perfection et où les lutteurs de sumo et les danseurs du ballet parisien partagent le même sens d’abnégation.
En guise de mise en bouche, Ken Mogi nous emmène dans l’un des meilleurs restaurants de sushis du monde, qui a eu l’honneur de servir Barack Obama, alors président américain, lors de sa visite officielle au Japon en 2014. L’histoire du chef cuisinier Jiro Ono, qui fait ses débuts dans une modeste échoppe avant de décrocher trois étoiles Michelin, illustre parfaitement l’un des «piliers» pour construire son ikigaï: il n’est pas nécessaire d’avoir en vue d’objectifs grandioses, il suffit de trouver une occupation qui nous procure du plaisir et d’y mettre son cœur.
Petites joies éphémères
L’ikigaï ne rime pas forcément avec succès professionnel, même s’il n’est pas rare qu’il y amène ceux qui vivent dans cet état d’esprit. «Détendez-vous», conseille Ken Mogi, vous n’avez rien à prouver à personne ni à vous-même pour trouver votre bonheur personnel. On peut être pêcheur, artisan ou modeste ouvrier en harmonie avec le monde et soi-même. L’ikigaï, c’est certes le sentiment d’avancer au mieux dans son travail, mais ce sont surtout toutes ces joies éphémères que les Japonais savent savourer: la petite pâtisserie du matin qui accompagne un thé vert, le café fraîchement moulu, le bruissement des feuilles dans un vent de printemps, des rencontres amicales ou un loisir qui nous absorbe au point de faire oublier le temps…De Tokyo à Okinawa, en passant par le mont Fuji et les sanctuaires entourés de forêts millénaires, Ken Mogi nous invite à un voyage intérieur avec des détours passionnants où l’histoire et la culture du Japon côtoient les concepts de la psychologie moderne et des neurosciences, où les cuisiniers des nouilles ramen rejoignent les ingénieurs de l’iPhone dans l’esprit de la perfection et où les lutteurs de sumo et les danseurs du ballet parisien partagent le même sens d’abnégation.
Ken Mogi, «Le Petit Livre de l’ikigaï. La méthode japonaise pour trouver un sens à sa vie», Ed. Fayard/Mazarine, 2018, 220 page
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